Michèle Duvivier Pierre-Louis, un trésor national

Michèle Duvivier Pierre-Louis, un trésor national

« Donner aux jeunes du temps, de l’espace, de l’attention, des opportunités, des valeurs… Leur enseigner l’importance du savoir, de la science et de l’estime de soi pour qu’ils (elles) puissent s’investir valablement dans la construction de notre pays », voilà un message qui tient à cœur à Michèle Duvivier Pierre-Louis. Deuxième femme à être Premier ministre de ce pays, économiste, professeure des universités, Mme Pierre-Louis est l’une de ces personnes engagées aux côtés de la paysannerie, des jeunes, des femmes. Outre ses différentes activités sociales, ce « trésor national vivant » a créé la Fondasyon Konesans ak Libète (FOKAL), institution qu’elle dirige et qui est devenue un haut lieu de la culture et du savoir en Haïti.

Le jeudi 23 juin 2008, le président René Préval désigne Michèle Duvivier Pierre-Louis comme Premier ministre en remplacement de Jacques Édouard Alexis qui liquidait les affaires courantes depuis le 12 avril 2008. Avant elle, Robert Manuel et Pierre Éricq Pierre ne sont pas arrivés à obtenir un vote favorable du Parlement. À peine sous les feux des projecteurs, les réactions des politiques ne se font pas attendre. Certains sont pour, d’autres contre. Mais, dans l’ensemble, personne ne vient mettre en doute les mérites professionnels de cette personnalité très respectée du monde culturel. Mais qui est-elle, cette femme qui affiche un calme olympien qui tranche avec ses petits yeux pleins de vie, d’esprit de perspicacité ? Qui se cache derrière ce physique imposant, cette voix qui inspire le respect ?

Originaire de Jérémie, ville à laquelle elle reste très attachée, Mi- chèle Duvivier effectue ses études classiques au Centre d’études secondaires à Port-au-Prince. Son père qui fut directeur du lycée de Jérémie est de la génération qui a vécu l’occupation américaine, donc qui a été fortement influencée par les idées nationalistes de l’époque. Monsieur Duvivier a inculqué à ses enfants un intérêt pour le pays, pour son histoire, sa géographie, sa culture, mais a su être sans complaisance sur les difficultés, les préjugés.

« Mon père était quelqu’un de très cultivé, mais en même temps très modeste. Il n’avait pas du tout les boursouflures que l’on peut voir chez certains intellectuels du pays. Ma mère également nous a enseigné très tôt le goût du livre et de la lecture. L’expression couramment utilisée était : ‘‘Il vous faut meubler votre esprit’’. À 6 ou 7 ans, je ne savais pas trop ce que cela voulait dire, mais c’est vrai que cela a cultivé chez moi et dans ma famille en général un fort goût pour la lecture », révèle cette lectrice boulimique et grande amie des arts en général.

Son baccalauréat obtenu, Michèle Duvivier part étudier à l’étran- ger. « Il n’était pas aisé d’avoir accès à l’Université d’État d’Haïti après les grèves étudiantes du début des années 1960, les facultés ayant été fortement macoutisées. J’ai donc quitté Haïti pour mes études supérieures que j’ai faites en sciences économiques, d’abord en France, puis aux États Unis. J’ai terminé en juin 1976 à Queens College de City University of New York. Il n’était pas question pour moi de rester aux États-Unis, mais j’ai voulu visiter ce pays dont je ne connaissais jusque-là que la côte Est. De juillet à septembre, j’ai visité une bonne trentaine d’États américains, du Maine à la Californie, et je ne l’ai jamais regretté. Je suis rentrée en Haïti en octobre de cette même année. »

En Haïti, Michèle Duvivier débute sa carrière professionnelle à la banque Nova Scotia. Puis, en 1979, elle devint assistante-directrice de l’aéroport international de Port-au-Prince. « À ce poste, j’ai eu l’occasion d’embaucher René Préval comme adjoint », confie celle qui a aussi fait partie de l’équipe qui a créé la SOFIHDES où elle a aussi travaillé comme directrice administrative entre 1983 et 1984.

« Révoqués par l’Autorité aéroportuaire nationale (AAN) – pour des raisons politiques avec lesquelles nous n’avions rien à voir », précise madame Pierre-Louis –, René Préval et elle décident de mettre sur pied une boulangerie. « Une entreprise tout à fait moderne qui eut un vrai succès. » Mais malheureusement la boulangerie a été incendiée au len- demain du coup d’État de 1991 contre le président Aristide, dont elle fut un des membres du cabinet particulier.

Michèle Duvivier Pierre-Louis, la femme politique

L’engagement politique de Michèle Duvivier, devenue par le ma- riage Mme Pierre-Louis, ne date pas d’hier. Car, intéressée par les questions sociales dans notre pays, les inégalités, l’analphabétisme, le « pays en dehors », elle commence très tôt à militer dans des groupes de réflexion s’intéressant à ces thématiques. En dépit des responsabilités qu’elle avait à l’époque, elle n’hésite pas à s’engager dans la « Misyon Alfa », le grand projet de l’Église catholique d’Haïti qui visait à alphabé- tiser trois millions d’Haïtiens et d’Haïtiennes, particulièrement dans les zones rurales les plus reculées.

« Cette expérience a été infiniment enrichissante. En qualité de formatrice nationale, j’ai voyagé dans tout le pays, ai travaillé avec des cen- taines d’organisations paysannes, de jeunes, de femmes. Dommage que la hiérarchie catholique ait brusquement fermé Misyon Alfa. Il fallait casser la mobilisation causée par l’engouement de la population pour l’accès à la lecture, l’écriture et les droits humains », explique-t-elle.

Mais la politique active ne la tente pas de sitôt. « Depuis la chute de la dictature duvaliériste, j’ai souvent été sollicitée pour être ministre et, en 1989, on m’avait demandé de faire partie du Conseil d’État. Jusque-là, j’avais toujours refusé. Lorsque le président Aristide a été élu en 1990, il m’avait également demandé d’être ministre, voire même de choisir le ministère que je voulais. J’ai préféré être membre de son cabinet particulier où je suis restée jusqu’au coup d’État. À son retour en 1994, j’ai encore refusé les postes qui m’étaient offerts, d’autant que l’année d’après j’ai eu l’opportunité de créer la FOKAL. Cela ne veut pas dire que je n’étais pas concernée par la question politique, mais prendre un poste politique, ne m’avait pas vraiment tentée à l’époque », révèle Michèle Pierre-Louis, membre du collectif de rédaction de la revue Chemins Critiques qui s’intéressait aux grandes questions de politiques internes, caribéennes et internationales.

Lorsque René Préval est réélu pour la seconde fois, la technocrate est encore une fois contactée pour être à la tête du ministère de la Culture. « J’ai eu l’occasion d’en discuter avec le président lui-même, mais je n’étais pas convaincue. J’ai refusé. Cependant, pendant les deux pre- mières années, il m’invitait souvent au palais pour avoir des discussions sur certains sujets et en filigrane il me laissait entendre que le moment viendrait où je devrais finir par accepter un poste ministériel, voire même celui de Premier ministre. »

Ce moment vint en 2008 au départ du Premier ministre Jacques Édouard Alexis et suite aux échecs successifs de Éricq Pierre et de Robert Manuel à passer l’étape du Parlement. « La pression se faisait très fortement pour que je m’embarque dans cette aventure. Et j’ai fini par céder. Mes collègues, des amis(es), des partenaires m’ont dit que le moment était sans doute venu et que je devais faire l’expérience, malgré quelques réticences, toutes compréhensibles. Mais la résistance à cette offre est venue de ma mère et de ma fille. Les deux pour les mêmes raisons qu’elles ont exprimées au président de vive voix : « Tu ne vas pas la soutenir. » Mais la décision était mienne et je me suis lancée. »

L’annonce même de sa désignation comme Premier ministre sus- cite de vives réactions. « J’avoue avoir été choquée par la campagne de dénigrement, voire même de haine, qui s’est déclenchée contre moi, dès l’annonce par le président de la République et les présidents des deux branches du Parlement de ma désignation au poste de Premier ministre, par des gens qui ne me connaissent pas, qui ne savent rien de moi et qui n’ont pas cherché à savoir, et par certains hommes et femmes proches du président lui-même (je l’ai su par la suite). J’avoue en avoir été débous- solée à un point tel qu’un soir, j’ai appelé le président pour lui dire que je me retirais du processus et qu’il lui fallait trouver quelqu’un d’autre. Pour moi, cela ne valait pas la peine et s’annonçait déjà mal. Il a refusé en me demandant si je ne rendais pas compte qu’en même temps il y avait une immense mobilisation pour me soutenir et que je ne pouvais pas abandon- ner, l’abandonner ( !). »

Il en faudrait beaucoup plus pour décourager cette professionnelle qui ne recule jamais devant la somme de travail à abattre et chez qui le courage, le sens du devoir et de l’engagement sont une constante. Elle poursuivit donc la longue marche vers la Villa d’accueil, d’autant plus que les témoignages de solidarité à son endroit n’ont pas manqué. « Je n’oublierai pas les organisations de femmes, de paysans, de jeunes, des quartiers, partout où j’avais travaillé, qui n’arrêtaient pas de manifester, de faire des conférences de presse, etc. alors que je ne demandais rien. Je n’ai jamais payé pour de telles démonstrations de loyauté vis-à-vis de ma personne. Il existe des personnes que ne je nommerai pas, mais dont je n’oublierai jamais l’engagement, le dévouement et l’appui en toute gratuité dans ces moments difficiles », reconnaît celle qui voulait servir le pays plus que tout autre chose.

D’ailleurs, comme elle l’assure, « je n’étais pas demandeuse, je n’avais fait aucune démarche pour être Première ministre, j’avais un emploi assuré à la FOKAL… qu’est-ce que j’allais chercher ‘’dans cette galère’’ ! Je n’avais aucune préparation pour me retrouver dans une telle situation. Et, bien sûr, le fait que j’étais une femme ouvrait le flanc aux pires injures. Nous avons sombré dans une culture du dénigrement – les hommes n’y échappent pas-, mais, dès lors qu’il s’agit d’une femme, les anathèmes s’envoient à un niveau tel qu’on a du mal à respirer », expose- t-elle. Michèle est alors reconnue éligible au poste de Premier ministre par les deux Chambres législatives qui ont ratifié son choix conformément à la Constitution.

Mais cette expérience, si prestigieuse soit-elle, se solde, au bout du compte, par un sentiment d’échec, et ne fut pas de tout repos. « J’avoue avoir été naïve, dans le sens où je n’avais jamais douté de ce qu’est réel- lement l’espace de pouvoir en Haïti. En discutant avec le président, nous avions longuement discuté des problèmes : l’inclusion des populations mar- ginalisées, particulièrement des jeunes et des femmes, la création d’emplois dignes, l’accès à l’éducation de qualité, à la santé, à la justice, les problèmes liés à la dégradation de l’environnement, à l’explosion démographique, la question de l’état civil, la Constitution et ses goulots, le processus électoral et ses failles, la corruption, le rôle de l’Office de management des ressources humaines (OMRH), les relations avec le Parlement, avec l’international… J’ai encore toutes mes notes. J’y croyais et m’étais mise en tête que nous allions pouvoir aborder ces questions de manière sérieuse avec l’ambition de pouvoir au moins les poser avec les acteurs et actrices concernés(es), même si il ne s’agissait pas de croire que nous pouvions les résoudre dans les deux ans et demi du mandat restant du président. Quelle naïveté ! Se préoccuper vraiment de ces questions-là ? Découvrir qu’il n’en est rien fut un choc ! Et on est piégé, car on ne peut pas s’en sortir facilement lorsqu’on est honnête et qu’on se rend compte que, dans cet espace politique-là, il ne s’agit pas de voir Haïti, les Haïtiennes et les Haïtiens, leurs problèmes, la prise en compte des inégalités criantes qui subsistent sur lesquelles il faut vraiment agir et donner de l’espoir, mais aussi les opportunités qu’il ne faut pas rater et qui pourraient changer la donne. J’avais toujours compris que la politique exigeait des compromis puisque, dans l’espace démocratique, il faut pouvoir gérer des intérêts divergents. Le rôle de l’État est justement d’avoir une hauteur de vue, d’avoir comme horizon l’intérêt public et le bien commun, et dès lors avoir le courage d’arbitrer et de tout mettre en œuvre dans cette perspective. Dans mon expérience, il n’en fut rien. Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas des ministres et des fonctionnaires honnêtes qui auraient voulu que les choses se passent autrement, et c’est peut-être vrai encore aujourd’hui, mais le mode de gestion du pouvoir demeure le même. Je ne crois pas que les choses aient changé. Au contraire », raconte l’ex- chef de gouvernement.

L’aventure FOKAL

Heureusement qu’avant la politique et après la politique, Michèle Duvivier Pierre-Louis avait la Fondation connaissance et liberté (FO- KAL) comme point d’ancrage.

L’aventure FOKAL commence en février 1995 à la suite d’une ren- contre à New York avec le fondateur de l’Open Society Foundations (OSF), George Soros. Cette rencontre avait été organisée à la suite d’un voyage du président de OSF de l’époque, Aryeh Neier, fondateur de American Civil Liberties Union (ACLU), une organisation de droits humains qui a joué et joue encore un rôle important aux États-Unis dans toute question concernant la violation des droits, mais aussi de Human Rights Watch dont il a été le président jusqu’à ce qu’il accepte le poste de président de OSF.

« Neier connaissait Haïti, il était rentré à plusieurs reprises avec Jim- my Carter et Andrew Young intercéder auprès de Duvalier pour libérer les prisonniers politiques, dans certains cas avec succès. C’est donc lui qui m’a embauchée lors d’un court séjour en Haïti et m’a conviée à une rencontre avec monsieur Soros. Je ne connaissais pas OSF et n’avais jamais entendu parler de Soros. Notre discussion lors de cette première rencontre a été très fructueuse et a tourné autour des orientations stratégiques que pouvait prendre une nouvelle fondation en Haïti. Il avait déjà créé des fon- dations, mettait beaucoup d’emphase sur l’éducation et était très intéressé par les pays en transition. À la fin de la rencontre, il m’a dit : ‘’ Michèle, je fais choix de vous pour créer cette fondation en Haïti. ‘’ Je lui ai dit que je n’étais pas au chômage, qu’il me fallait réfléchir, consulter des amis et collègues, et que je lui donnerais ma réponse dans un mois. J’ai consulté des amis, Jean Dominique et Michèle Montas, le Dr Daniel Henrys, Mo- nique Calixte qui vivait encore à Paris, le frère Franklin Armand, Lorraine Mangonès avec qui je travaillais à former des jeunes d’un comité de quartier en plein coup d’État, et bien sûr ma fille, etc. Et ils et elles étaient tous partants à condition d’avoir la liberté de choisir nos orientations, nos domaines d’intervention et nos partenaires de terrain. C’est ce que j’écrivis à monsieur Soros à la fin de ma période de réflexion et de consultation. Et c’est ainsi que fut créée la FOKAL. Je choisis tous les membres du conseil d’administration et Jean Dominique me proposa sa maison de l’avenue Magny à Port-au-Prince pour loger les premiers bureaux. »

Sur le plan professionnel, pour Michèle Duvivier Pierre-Louis, avoir créé et institué la FOKAL et y avoir incarné des valeurs demeure l’une de ses plus grandes satisfactions. Cette institution, reconnue d’utilité publique depuis 2000, dirigée avec une rare efficacité, est devenue l’un des hauts lieux de la culture et du savoir en Haïti. Un carrefour obligé pour les artistes, étudiants et acteurs du monde culturel.

Citoyenne impliquée

Si elle s’est un peu mise en retrait de l’actualité politique depuis son expérience en tant que Premier ministre de René Préval, Michèle Duvivier Pierre-Louis insiste : « Je sers toujours mon pays. J’en ai plei- nement conscience. Je travaille beaucoup. Je suis membre de plein d’asso- ciations nationales et internationales. » En Haïti, elle est membre de l’Institut de technologie et d’animation (ITECA), présidente du conseil d’administration du Centre de promotion de la femme ouvrière (CPFO), coordonnatrice du Conseil consultatif de la société civile de la Banque interaméricaine de développement (ConSoc), etc. Sur le plan international, depuis 2010, elle est membre de la Commission internationale contre la peine de mort qui a été créée par le président Zapatero d’Es- pagne et regroupe des personnalités de haut niveau. Elle fut présidente jusqu’en 2016 du Groupe d’experts internationaux pour les pays les moins avancés (PMA). Nommée par l’ex-secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, à faire partie d’un panel de haut niveau pour la création d’une banque technologique pour les pays les moins avancés, l’année dernière, l’actuel secrétaire général des Nations unies, António Guterres, l’a invitée à être membre d’un Haut Conseil sur les médiations aux côtés de personnalités internationalement reconnues.

Après avoir quitté le gouvernement, Michèle Pierre-Louis fut invi- tée en qualité de « Resident Fellow » à Harvard University où elle a enseigné pendant un semestre. « Une très belle expérience », conclut-elle, assurant au passage qu’elle demeure toujours mobilisée sur les ques- tions qui lui tiennent à cœur par rapport au pays et a toujours l’occasion d’y travailler en qualité de présidente de la FOKAL. »

En parallèle, elle dispense ses cours à l’Université Quisqueya. « Je donne beaucoup d’attention aux jeunes. Il faut une relève dans ce pays, mais il faut que cette relève s’intéresse au pays et arrive à se projeter dans l’avenir du pays. Question d’une grande difficulté. Que dire à un jeune aujourd’hui qui a les yeux tournés vers un extérieur qu’il croit plus clément et plus avantageux pour lui, pour son avenir ? Dans mes cours à l’UniQ, je vois les jeunes, je les écoute et je sens aussi l’angoisse vis-à-vis du futur. Je suis très sensible à cette situation et, dès lors que l’occasion m’est offerte, je m’investis auprès d’eux. »

Chaleureuse, soucieuse du bien-être de son entourage, Michèle Pierre-Louis, s’investit dans beaucoup de champs et de lieux. « Ce qui m’est d’ailleurs reproché par mes collègues. ‘’ Tu en fais trop !’’ Mais lorsqu’on a des engagements et encore de l’énergie, alors pourquoi se pri- ver? », renchérit celle qui partage son emploi du temps entre réunions et panels de discussions dans tous les endroits du monde.

« J’enseigne, ce qui me plaît beaucoup, je lis tous les jours, il m’arrive de publier certains textes. Je joue au piano et à la guitare. Et en plus, je passe du temps avec mon petit-fils que j’adore. Il faut dire qu’il me le rend bien. »

Mère, grand-mère, femme engagée et femme politique, professeure d’université après une vie professionnelle bien remplie, Michèle Duvivier Pierre-Louis continue de s’instruire et de partager avec les plus jeunes. Elle reste à l’écoute des autres et de son temps, toujours concer- née par les grandes problématiques du monde actuel, et toujours sou- cieuse de la difficulté du rapport à l’autre et de la question de l’altérité.

Le Nouvelliste

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